La mégapole de la côte Est américaine a pris une décision retentissante concernant l’utilisation du gaz naturel pour son avenir.
Un projet de loi vient d’être promulgué afin de réduire la combustion de combustibles fossiles dans les nouveaux immeubles et de supprimer l’utilisation du gaz pour la cuisson de la nourriture ou le chauffage. Afin de pouvoir accomplir cet objectif, la ville de New York interdit formellement que les bâtiments émettent car leurs émissions seraient responsables d’environ 70% des émissions de gaz à effet de serre.
Ces interdits s’appliqueront à compter de 2024 pour les bâtiments faisant moins de 7 étages et en 2027 pour les bâtiments plus hauts, afin de contribuer à la réduction de la pollution ainsi qu’à la lutte contre le dérèglement climatique.
D’après une étude de spécialistes en énergie propre, près de 2,1 millions de tonnes de CO2 se verront être réduites d’ici 2040 grâce à cette suppression du gaz naturel.
Depuis déjà de nombreuses années, le gaz naturel se présente comme l’alternative la plus à même de remplacer le pétrole ou les autres combustibles fossiles. D’après les scientifiques et si l’on rentre plus dans le détail, le gaz naturel est principalement composé de méthane et se disperse le long de la chaîne d’approvisionnement dite naturelle.
Également, il faut aussi savoir que le méthane a un impact important sur le réchauffement climatique qui est 25 fois supérieur à celui du CO2, sur une période de 100 ans. D’où le fait que New York souhaite supprimer le gaz naturel du quotidien de la population locale.
“Les grands bâtiments constituent un problème majeur aux efforts de la ville de New York en matière de lutte contre le réchauffement climatique”
Durant la COP26 de Glasgow, un grand nombre de pays (100 environ) avaient pris l’engagement de baisser leurs émissions de méthane de 30% durant cette décennie, les États-Unis y compris.
Appliquer cette mesure de suppression, chose que le maire Bill de Blasio devrait signer en tant que loi, s’avère être important par rapport à la taille de la ville mais aussi par rapport au climat plus froid.
Les défenseurs du gaz ont tenu à apporter qu’il serait extrêmement difficile de supprimer les chauffages au gaz dans les endroits où l’hiver se fait plus rude. Ce même projet de loi devrait aussi permettre de faire des études sur l’utilisation de technologies telles que la pompe à chaleur et sur comment cette mesure impacte le réseau électrique.
D’après la déclaration de Consolidated Edison, une des plus grandes sociétés par actions des États-Unis, au mois de novembre devant le conseil municipal, ces mesures sont déjà soutenues par ces derniers. Le service public approvisionne la population new-yorkaise en électricité et gaz, simultanément. Il a également mis en avant que tout est en place pour supporter la transition vers une électrisation du chauffage.
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