Elle a commencé hier, au 1er novembre 2021 et va durer jusqu’au 12 novembre : la COP26.
Les représentants de près de 200 pays se réunissent pendant deux semaines à Glasgow, en Ecosse, afin de trouver une réponse à l’urgence climatique. En effet, le réchauffement climatique n’a que trop provoqué des catastrophes ces derniers mois et années : des feux gigantesques, la fonte importante de la banquise et de nombreux autres cataclysmes. Le but de ce rendez-vous important va être de pouvoir trouver des mesures convaincantes à l’urgence climatique qui menace aujourd’hui notre avenir.
Mais quels sont les enjeux majeurs de ce rendez-vous international à Glasgow ?
Concrètement, durant ce sommet à Glasgow, l’objectif n’est clairement pas de signer quelconque nouveau traité mais plutôt de faire le point sur les décisions prises à la COP21 de 2015.
En effet, certaines mesures prises il y a 6 ans doivent encore être améliorées et notamment en ce qui concerne les “contributions déterminées au niveau national” (NDC). Ces contributions devront absolument être revues à la hausse afin de pouvoir maintenir la température en dessous des 2°C.
Un autre objectif de cette COP26 est de régler un point majeur, qui est présent depuis de nombreuses années. En 2009, à Copenhague, les pays riches avaient fait la promesse de verser chaque année une enveloppe de 100 milliards de dollars (soit 86 milliards d’euros) afin de financer la transition des pays plus pauvres.
Seulement, cette promesse n’a pas été respectée. Selon les derniers chiffres de l’OCDE, le dernier montant annuel alloué serait de 79 milliards de dollars (68 milliards d’euros). D’après Sandrine Maljean-Dubois, directrice de recherche au CNRS au sein du Centre d’études et de recherches internationales et communautaires, la plupart des pays ont simplement réorienté leur aide plutôt que de débloquer de nouveaux fonds.
Pour beaucoup, cette COP26 est le rendez-vous climatique le plus important depuis l’Accord de Paris. Pour rappel, il a été signé par près de 196 pays et visait à maintenir la température mondiale en dessous de la barre des 2°C, et même en dessous de 1,5°C.
Sauf que le rapport du GIEC publié au mois d’août a confirmé que sans une réduction primordiale des émissions de carbone durant les 10 prochaines années, la hausse des températures supérieure à 1,5°C sera inévitable. Un rapport et un avertissement à prendre très au sérieux.
La question de la neutralité carbone pour 2050 sera bien évidemment au centre de cette conférence mondiale et sur laquelle de nombreux pays se positionner.
En effet, beaucoup de pays n’ont pas encore pris de mesures concernant la neutralité carbone ou d’autres l’ont fixé seulement pour l’après 2050 (exemple de la Chine qui l’a fixé pour 2060 et l’Inde pour 2070).
On en parle un peu car il ne reste pas assez longtemps dans l’atmosphère et il a alors été “caché” par le CO2 dans les discussions sur les gaz à effet de serre. Le méthane s’avère pourtant être un gaz très problématique car il réchauffe l’atmosphère 80 fois plus fort que le dioxyde de carbone.
De nombreuses émissions de méthane se produisent à cause de fuites survenues sur des sites du secteur pétrogazier. Réussir à prévoir ces émissions aiderait (dans un premier temps) à les réduire. Modifier certaines pratiques agricoles aiderait aussi à réduire les émissions de ce puissant gaz à effet de serre.
Cette question semble, d’ores et déjà, être arrivée au premier plan. En effet, la France et les Etats-Unis ont annoncé une collaboration sur un projet visant une réduction des émissions de méthane de près de 30% d’ici 2030. Ce pacte se verra être présenté officiellement durant cette COP26.
Ce sont les 5 enjeux que nous avons décelé pour cette COP26, cette grande messe sera aussi l’occasion de pouvoir de nouveau insuffler un nouvel espoir pour la planète. Reste encore à savoir quelles seront les décisions prises.
Source : CNews,FranceInfo, Numerama
Ce site utilise des cookies pour vous offrir le meilleur service. Vous pouvez cependant choisir de ne pas les utiliser en validant votre choix ci-dessous. Pour en savoir plus sur l'utilisation de cookies sur ce site, vous pouvez cliquer ici.